Parallèlement aux trailers qui avait rendez vous au RadicaTail, Laurent avait choisi de se mesurer au semi marathon du Marais Vernier avec comme objectif de descendre sous les 1h30.
Laurent nous fait part de son expérience : « j’avais hâte de me tester sur la distance après plus de 2 mois d’entrainement spécifique. La météo semblait propice au moment du départ : 9°C, pas de vent. Ça se présente bien.
Dès le début je suis dans le bon rythme, 4’05 au 1er kilomètre, 4’15 au second. Le parcours est tout plat en ce début de course, alors je décide d’accélérer un peu pour rejoindre un plus gros groupe qui est à environs 10 à 15″ devant moi. J’ai malgré tout du mal à rentrer au train alors que je suis toujours bien dans le rythme : je passe en 25’00 au 6ème km, sois 30″ d’avance sur l’objectif. Devant le groupe se coupe en 2. Je rentre sur la 2ème partie du groupe vers le 8ème kilomètre. dans ce groupe se trouve la 1ère féminine (et future vainqueur). C’est aussi vers le 8ème km que le parcours change de profil. Jusqu’à présent le parcours était plat et rectiligne, mais à partir du 8éme kilo le parcours part sur la droite et entame un long arc de cercle qui va nous amener vers l’arrivée. C’est aussi à ce moment là que les 1ers faux plats font leur apparition…
Le rythme baisse alors légèrement ( 4’15/km entre le 9ème et 12ème kilomètre), mais je reste tranquillement dans le groupe.
A partir du 13 ème kilo, les faux plats sont de moins en moins plat et le vent de face commence à s’installer.. Le rythme baisse encore un peu. 4’25/km entre le 13 ème et 16 ème kilomètre et il faut vraiment que je m’accroche pour reste dans le groupe…
C’est à ce moment là, qu’a l’issue d’un nouveau faux plat je fini par lâcher et dois laisser partir le groupe… l’écart ce creuse vite, j’ai l’impression de ne plus avancer. Le terrain n’est vraiment pas favorable en cette fin de course. La météo non plus. Vent de face, pluie tout y est!!! Je sais que la dernière cote est au 20 ème kilomètre. C’est long, les kilomètres défilent très lentement : 4’45/km entre le 17ème et 20 ème kilo. Je m’accroche comme je peux, je me fais doubler par quelques coureurs sans jamais pouvoir m’accrocher. La dernière côte est en vue. Puis c’est la délivrance, ne reste plus qu’a lâcher les dernières forces dans le dernier kilomètre pour éviter de terminer en plus de 1h32! Ce sera chose faite en 1h31’57 😉
Voilà, un parcours plus dur que ce que je m’attendais, une toute petite déception chronométrique mais content malgré tout car je ne pouvais pas donner plus. Prochain objectif, me faire plaisir sur les foulées cauchoises et la world Run avec les copains avant d’affronter le chrono en octobre prochain sur le marathon Seine Eure »